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La Bourse de Paris a terminé en forte hausse mercredi, encouragée par une activité manufacturière meilleure que prévu en Chine et aux Etats-Unis, dans un marché qui s'attend à un nouvel afflux de liquidités dans le système financier grâce à l'action des banques centrales.

Le CAC 40 a pris 2,09%, s'adjugeant 68,91 points à 3.367,46 points, dans un volume d'échanges de 3,023 milliards d'euros.

L'optimisme était de mise sur l'ensemble des places européennes. Francfort a pris 2,44%, Londres 1,92% et l'Eurostoxx 50 2,24%.

"On anticipe une forte injection de liquidités lors de la prochaine opération à trois ans de la Banque centrale européenne fin février et cela a dopé le marché parisien et en particulier le secteur bancaire", a commenté Renaud Murail, gérant d'actions chez Barclays Bourse.

Selon le Financial Times de mardi, les banques européennes comptent emprunter auprès de la BCE fin février deux à trois fois plus qu'elles ne l'avaient fait en décembre, lorsque l'institut d'émission leur avait accordé 489 milliards d'euros.

Pour M. Murail, cela pourrait entraîner l'indice CAC 40 "rapidement au-dessus des 3.500 points. D'autant que le discours de la Réserve fédérale américaine qui n'a pas écarté un troisième cycle d'assouplissement monétaire pour aider l'immobilier soutient toujours la tendance".

Les indicateurs manufacturiers ont aussi été salués par les investisseurs, entraînant une belle progression des valeurs cycliques, les plus dépendantes de la conjoncture.

L'expansion de l'activité manufacturière en Chine s'est poursuivie au mois de janvier tout comme aux Etats-Unis.

Les mauvaises nouvelles sur le front de l'emploi américain n'ont pas entamé le moral des opérateurs.

Les embauches des entreprises privées ont nettement ralenti aux Etats-Unis en janvier, selon l'enquête mensuelle du cabinet de conseil en ressources humaines ADP.

Mais, "la tendance de fond reste bonne", a estimé M. Murail, "la conjoncture du marché de l'emploi continue de s'améliorer à un rythme modéré".

Enfin, le marché table toujours sur un accord rapide entre la Grèce et ses créanciers privés sur l'effacement d'une partie de la dette du pays.

"Dans les prochains jours, le PSI (l'accord sur la dette avec les créanciers privés) et les conditions pour l'octroi du deuxième prêt international seront finalisés", a indiqué le porte-parole du gouvernement grec Pantélis Kapsis.

L'opération doit ramener la dette du pays aux alentours de 120% du PIB contre plus de 160% actuellement.

Du côté des valeurs, le secteur bancaire a fortement progressé grâce aux anticipations sur la BCE et sur la Grèce. Crédit Agricole s'est envolé de 7,39% à 5,06 euros, Société Générale de 5,92% à 21,57 euros et BNP Paribas de 4,56% à 33,84 euros.

Renault et Peugeot ont grimpé respectivement de 4,94% à 34,17 euros et de 3,87% à 14,64 euros, en dépit de la chute de leurs immatriculations françaises en janvier, profitant des bons chiffres de l'activité manufacturière en Chine et aux Etats-Unis.

Hors CAC 40, NYSE Euronext a cédé 2,45% à 20,10 euros après le rejet par la Commission européenne de son mariage avec l'allemand Deutsche Börse.

Groupe Partouche a bondi de 23,08% à 1,60 euro, après avoir réduit sa perte nette en 2011.

CGG Veritas a pris 0,19% à 21,36 euros. Le groupe a pourtant vu la recommandation sur son titre abaissée par JP Morgan Cazenove.

Enfin, le site de rencontres Meetic a terminé stable (-0,08% à 12,32 euros), après l'annonce d'un résultat net en forte baisse en 2011.

Pour la troisième fois cet hiver, le directeur sportif du Paris SG Leonardo a accueilli les journalistes au Parc des Princes pour présenter une recrue. Et après Maxwell (ex-FC Barcelone) et Alex (ex-Chelsea) (l’autre renfort Ronan Le Crom n’ayant pas été présenté officiellement), c’est Thiago Motta (29 ans) qui s’est montré aux côtés du dirigeant parisien. L’ancien milieu de terrain de l’Inter Milan, recruté pour 11,5 M€ (pour La Gazzetta dello Sport), est apparu plus que motivé à l’idée de débuter l’aventure francilienne. « Ma motivation est énorme. C’est une expérience nouvelle. J’ai eu la chance de jouer dans différents championnats en Europe. (...) Je suis motivé et j’ai envie que cette expérience se passe pour le mieux », a-t-il lancé.

Une volonté telle que Leonardo a indiqué que le natif de São Bernardo toucherait moins qu’à l’Inter, balayant ainsi l’idée selon laquelle il n’est venu que pour des raisons pécuniaires. « J’étais bien à l’Inter mais j’ai senti que c’était le moment de partir, tant humainement que professionnellement. De plus, la confiance qu’on m’a montrée ici, tant Leo que l’entraîneur, m’a finalement convaincu. Je veux faire quelque chose d’important avec ce club. (...) Une grande équipe est en train de se créer, avec des joueurs de qualité. Disputer la C1 est une motivation pour moi comme pour tout le club », a-t-il confié.

Et à en croire ses propos, tout a déjà très bien commencé. « Le premier entraînement ? Ça s’est bien passé. Très bien passé. Arriver dans un nouveau club, de connaître la structure du club, tous les joueurs, le staff technique, c’est un moment agréable. Je me sens très bien », a-t-il expliqué, indiquant que son adaptation et son intégration allaient être facilitées par tous les joueurs qu’il connaît déjà. « Alex, Maxwell, Nenê et aussi Sirigu, que je connais pour le côtoyer en équipe d’Italie... Ce sont des joueurs que je connais déjà. Cela m’aide beaucoup et cela va me permettre de m’adapter plus vite », a-t-il avancé, avant de glisser ce qu’il comptait apporter aux Rouge-et-Bleu.

« Je vais faire ce que j’ai toujours fait, je ne sais dire mes qualités et mes défauts, mais je vais tenter de donner mon maximum pour aider mes partenaires, pour être complet dans mon rôle, pour attaquer et défendre », a-t-il simplement expliqué, ne se disant d’ailleurs pas inquiet pour son avenir en sélection italienne. « L’important, c’est de jouer. Si je joue toujours, le sélectionneur verra que je suis prêt et en forme. J’espère le convaincre et faire un bel Euro », a-t-il conclu. Séduit par le Paris SG, Thiago Motta est prêt à tout donner pour coller aux ambitions du club. Et s’il y parvient avec ses camarades, il y a fort à parier que Leonardo présentera bien d’autres recrues de standing cet été...

Wall Street a ouvert en hausse mercredi, dans un marché rendu fébrile par le dépôt attendu du projet d'entrée en Bourse du champion des réseaux sociaux, Facebook: le Dow Jones prenait 1,16% et le Nasdaq 0,77%.

Vers 15H30 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 145,99 points, à 12.778,90 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 21,69 points, à 2.835,53 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 gagnait 1,07% (13,99 points) à 1.326,40 points.

Le S&P 500 est dans une configuration positive. Une figure technique laisse augurer d’une forte hausse dans les mois qui viennent. Il n’y a peut être pas de fumée sans feu.

La «golden cross» (croix dorée) est un des grands sujets abordés par les médias financiers en ce moment. La moyenne mobile à deux cents jours et celle à 50 jours de l’indice S&P 500 sont en train de se croiser à la hausse. Il s’agit d’un signal technique fort. En effet, les deux dernières fois où cela s’est produit, l’indice a fortement monté par la suite. premier exemple, en juillet 2004, l’indice est ensuite passé de 1086 points à 1561 points en octobre 2007. Ensuite, en octobre 2010, le S&P 500 a virevolté de 1183 points à 1360 points en avril 2011.

Cela démontre que ce signal ne doit pas être pris à la légère. En même temps, il peut y avoir des subtilités. En effet, les hausses constatées ne se sont pas faites en ligne droite. Ainsi, des corrections transitoires ne peuvent être exclues.

Le sentiment des experts du Figaro Bourse: les marchés américains peuvent continuer à monter, malgré les incertitudes macro-économiques. Deux étapes doivent être franchies: les 1360 points et les 1400 points. Tout le monde a en tête les 1500 points. La hausse peut être jouée avec un tracker (Lyxor ETF S&P 500, code: SP5).

Horizon d’investissement: éventuellement, à court terme, on peut essayer d’entrer vers 1300 points. A plus long terme, il faut se placer au prix actuel pour jouer 1400 voire 1500 points.

Profil d’investisseurs: Tous les intervenants sont concernés. Les spéculateurs comme les investisseurs doivent s’intéresser au S&P 500.



La Bourse de New York avait fini sans direction mardi, des indicateurs décevants aux Etats-Unis ayant dissipé l'optimisme des investisseurs: le Dow Jones avait perdu 0,16%, à 12.632,91 points, et le Nasdaq avait grignoté 0,07%, à 2.813,84 points.

"Wall Street se réjouit des spéculations accrues sur la très attendue introduction en Bourse du site Facebook", a noté Karee Venema, de Schaeffer Investment Research. Elles ont "donné un électrochoc au marché ce matin".

Le site pourrait déposer mercredi un dossier d'entrée en Bourse (IPO) fixant l'objectif théorique d'une levée de fonds d'au moins 5 milliards de dollars, huit ans après sa création. L'entrée en Bourse de Facebook est l'événément le plus attendu de l'année sur les marchés boursiers.

Les documents pourraient être déposés dans la journée devant les autorités boursières américaines (SEC), mais un retard n'est pas exclu, selon la presse américaine.

A ce stade, il s'agit d'un dossier préliminaire qui ne vise pas à révéler le nombre d'actions mises en jeu ni leur prix. La date de l'entrée en Bourse n'a pas été indiquée. Les milieux financiers l'attendent dans le courant de l'année.

"Vu le succès de Facebook (...), cette IPO pourrait devenir un succès commercial en fonction du prix d'entrée fixé", a remarqué Frederick Dickson, de DA Davidson.

Dans le reste de l'actualité économique, le marché digérait les chiffres des embauches des entreprises privées en janvier compilés par le cabinet ADP. Avec un solde positif de 170.000 emplois créés, elles ont baissé de 42% par rapport à décembre et davantage que prévu par les analystes.

"Bien que les chiffres d'ADP n'ont pas atteint les attentes, le rapport de janvier n'est pas mauvais", a commenté Patrick O'Hare, du site d'analyse financière Briefing.com. "Le message prédominant est que le secteur privé crée des emplois".

Du côté des valeurs, le secteur internet évoluait dans le vert. Le portail AOL s'envolait de 10,61%, à 17,93 dollars, les investisseurs saluant des résultats meilleurs qu'attendu, malgré une chute des bénéfices de 66% au quatrième trimestre.

Son concurrent Yahoo! gagnait 0,74% à 15,59 dollars et Google grignotait 0,12% à 580,80 dollars. Le site de bonnes affaires Groupon, introduit en Bourse fin novembre, profitait de l'effet Facebook et gagnait 3,68% à 21,14 dollars.

A l'inverse, le libraire en ligne Amazon s'effondrait de 9,68% à 175,61 dollars. Le marché sanctionnait des résultats très en deçà des attentes, avec un bénéfice net en recul de 58% sur le seul quatrième trimestre et une hausse du chiffre d'affaire annuel inférieure aux prévisions.

Le fabricant de disques durs Seagate décollait de son côté de 18,02% à 24,95 dollars après avoir relevé ses prévisions de résultats pour 2012.

Dans l'automobile, le constructeur Ford prenait 0,81% à 12,52 dollars après avoir annoncé une hausse des ventes de véhicules de 7% en janvier.

Le marché obligataire était en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans montait à 1,839% contre 1,799% mardi soir, et celui à 30 ans à 2,996% contre 2,934%.

Les sociétés de biotechnologies sont recherchées depuis le début de l’année. C ’est le moment de faire votre marché.

Après le massacre, le rebond. Les investisseurs se sont rués sur les valeurs de biotechnologie dès le début de 2012 après la terrible année 2011. Tous les titres du secteur ont tendance à monter de façon indifférenciée. C’est frappant de voir à quel point ces titres montent, quelque soit leur «pipeline», c’est à dire les produits qui sont en préparation.

En réalité, il s’agit d’une phase de rattrapage. Après cette étape, les investisseurs feront le tri entre les valeurs du secteur. Selon nous, ils devraient privilégier les sociétés ayant au moins des produits en phase deux, voire en phase trois, le stade le plus proche de la commercialisation.

De plus, seules les sociétés biotech les plus prometteuses peuvent faire l’objet d’un partenariat avec un grand groupe pharmaceutique. Pour faire l’objet d’un rachat par un grand groupe, le raisonnement est le même.

Sans présager de la suite de l’année 2012, le fait que plusieurs sociétés du secteur veuillent s’introduire en Bourse nous semblent positif. Adocia, une société de biotechnologie française, devrait ainsi être la première entreprise à venir en Bourse cette année. Ce n’est pas un hasard.

Le sentiment des Experts du Figaro Bourse: le vent a tourné sur les biotech. Le potentiel de certains titres est considérable. Transgene, Exonhit ou encore Hybrigenics sont des sociétés à fort potentiel. Innate Pharma est plus spéculative car ses recherches en sont encore à un stade précoce. L’idée est de se constituer un portefeuille avec plusieurs valeurs, pour diminuer les risques. Nous déconseillons Nicox qui a énormément déçu.

Horizon d’investissement: sauf krach, l’idée est de conserver ses valeurs jusqu’à la fin de l’année et de faire le point à ce moment là.

Profil d’investisseurs: pour ceux qui aiment les paris boursiers et qui n’ont pas peur de perdre en raison de la forte volatilité.